Un diagnostic sur la qualité de l'air intérieur des logements : pourquoi pas ? - 21/03/2018

Plus que jamais, des voix se font entendre afin que soit évaluée la qualité de l’air intérieur des logements.

L’instauration d’un diagnostic QAI pourrait permettre de mieux prendre en considération les risques et d’éviter des problèmes de Santé publique à long terme.

Le danger est aussi à l’intérieur des logements

La pollution de l’air, notamment en milieu urbain, inquiète et incite les Pouvoirs publics à adopter des mesures visant à faire diminuer les émissions de particules dangereuses pour la santé humaine.

Pourtant, la qualité de l’air intérieur (QAI) des logements est aussi une source d’inquiétude et on évoque désormais la possibilité de procéder à des analyses afin d’évaluer les risques pour les occupants.

D’où peut provenir cette pollution ?

Les origines d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sont multiples. Il peut tout d’abord s’agir d’une mauvaise évacuation des produits de combustion issus d’une installation de gaz ou d’un foyer. Un renouvellement insuffisant de l’air peut aussi être incriminé.

La présence de matériaux toxiques (plomb, amiante) ou l’usage de certains produits, notamment d’entretien, peut aussi générer une pollution de l’air intérieur.

Enfin, les entrées d’air extérieur peuvent aussi provoquer une dégradation de la qualité de l’air intérieur (pollution urbaine, radon, etc.).

En quoi consisterait un diagnostic QAI ?

Sans rentrer systématiquement dans des analyses en laboratoire de prélèvements, le diagnostic QAI pourrait tout d’abord s’intéresser aux conditions de ventilation et d’aération afin d’évaluer les performances du logement en matière de renouvellement de l’air intérieur.

Une étude plus poussée pourrait porter sur les facteurs de pollution (installations de chauffage, zones géographiques exposées au radon, etc.). Des diagnostics similaires sont d’ailleurs déjà imposés dans certaines structures d’accueil d’enfants (crèches, établissements scolaires, etc.).